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Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique

Visite du village traditionnel de Koro et début de la résidence à Bobo-Dioulasso!

11/26/2016

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14 novembre 2016 - On se laisse deux jours pour se reposer de notre arrivée en Afrique de l'Ouest et trouver nos marques à Bobo-Dioulasso. On réside dans la maison de Koto Brawa, un musicien burkinabé installé à Paris. Baoul, le frère de Koto et sa femme Rosalie nous accueille chaleureusement dans notre nouveau nid. Pour s’installer dans la maison, la condition était d’acheter des matelas. On se retrouve donc le premier jour sur le bord de la route en train de négocier 3 matelas en mousse à un commerçant.  Le lendemain, après une nuit presque réparatrice, on en profite pour visiter un village traditionnel à Koro en moto. Baoul nous accompagne, il nous prête une moto à 4 vitesses sans frein avant. Je me dis que tout se passera bien tout en pensant que c’est la première fois que je conduis une moto avec des vitesses. On prend la route dans la poussière et la pollution du centre ville pour une route déserte qui mène au village. Les premiers jours dans un pays sont toujours incroyables. Le corps n’est pas encore acclimaté, et les yeux sont sollicités à outrance par la différence des paysages et des habitudes. Le village est situé sur les hauteurs et donne une vue impressionnante sur la savane. On aperçoit une incroyable variété d’arbres: baobab, acacia, acajou, arbre à karité qui poussent sur la terre rouge. Le village est désert car les habitants travaillent dans les champs, à la culture du millet, pendant la saison sèche et remontent dans le village pendant la saison des pluies. Il y a seulement deux saisons au Burkina. Les habitants sont des Bobo Fing et sont animistes. Ils croient au pouvoir des esprits et font des sacrifices la plupart du temps avec des poules pour retirer la maladie d’un villageois qui est donnée à l’animal qui est ensuite tué sur un petit autel arrondi. Il y en a partout dans le village avec des plûmes séchées qui dépassent. On découvre même un autel qui sert lorsqu’une femme accouche de jumeaux. La cérémonie permet de les protéger toute leur vie. On reprend la route de Bobo-Dioulasso et ce second tour en moto, sans casque bien-sûr, et surtout sans masque de protection me rend malade le lendemain. Saantur me dit que j’ai un rhume lié à la poussière. La plupart des étrangers qui viennent ici tombent malade à un moment ou un autre. Un rhume, de la fièvre et une douleur dans les articulations, j’ai cru que j’avais la malaria, mais le lendemain ça passe et en deux jours je suis guéri pour enfin démarrer la résidence et apprendre ces morceaux aux rythmes secrets que Saantur gère si bien. Son premier album est composé d’une dizaine de rythmes différents. On va en apprendre en 6 pour les jouer ensemble pendant les concerts ici. Il m’explique qu’au Burkina, il y a 67 tribus qui jouent chacune 2 ou 3 rythmes différents en fonction de leurs cérémonies. Les rythmes, démarrés avec le tambour, sont un moyen de communication, parfois avec les hommes, parfois avec les esprits…

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